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lectures pour la foi et la méditation, homélie à la messe du dimanche et commentaire 22 juin, 2007 je mets le lien vers « eaq », vous trouverez les lectures du jour, le commentaire à la lecture et, si vous le souhaitez, vous pouvez parcourir et lire la lecture des journaux précédant et suivant celle de la journée en cours, c’est le site «evangile au quotidien » que vous connaissez déjà bien: http://www.levangileauquotidien.org/main.php sur les anges lien à un beaux site: spiritualite chretienne - anges gardien http://spiritualite-chretienne.com/anges/ange-gardien/news-512.html lettre encyclique laudato si’ du saint-père françois publié dans lectures du jour , liturgie | 159 commentaires » -- saint paul, première êpitre aux corinthiens, 13,1-13 30 mai, 2007 1 si je parle dans les langues des hommes et des anges, mais que je n’aie pas l’amour, je suis* comme un airain qui résonne ou comme une cymbale retentissante. 2 et si j’ai la prophétie, et que je connaisse tous les mystères et toute connaissance, et que j’aie toute la foi de manière à transporter des montagnes, mais que je n’aie pas l’amour, je ne suis rien. 3 et quand je distribuerais en aliments tous mes biens, et que je livrerais mon corps afin que je fusse brûlé, mais que je n’aie pas l’amour, cela ne me profite de rien. 4 l’amour use de longanimité ; il est plein de bonté ; l’amour n’est pas envieux ; l’amour ne se vante pas ; il ne s’enfle pas d’orgueil ; 5 il n’agit pas avec inconvenance ; il ne cherche pas son propre intérêt ; il ne s’irrite pas ; 6 il n’impute pas* le mal ; il ne se réjouit pas de l’injustice, mais se réjouit avec la vérité ; 7 il supporte* tout, croit tout, espère tout, endure tout. 8 l’amour ne périt jamais. or y a-t-il des prophéties ? elles auront leur fin. y a-t-il des langues ? elles cesseront. y a-t-il de la connaissance ? elle aura sa fin. 9 car nous connaissons en partie, et nous prophétisons en partie ; 10 mais quand ce qui est parfait sera venu, ce qui est en partie aura sa fin. 11 quand j’étais enfant, je parlais comme un enfant, je pensais comme un enfant, je raisonnais comme un enfant ; quand je suis devenu homme, j’en ai fini avec ce qui était de l’enfant. 12 car nous voyons maintenant au travers d’un verre*, obscurément, mais alors face à face ; maintenant je connais en partie, mais alors je connaîtrai à fond comme aussi j’ai été connu. 13 or maintenant ces trois choses demeurent : la foi, l’espérance, l’amour ; mais la plus grande de ces choses, c’est l’amour. image du site: http://santiebeati.it/index.html j’ai ouvert en italien un blog sur saint paul, en français ne serais pas capable de le faire, je mets la catégorie de saint paul sur ce blog et tout ce que je peux mettre en français je le mets, ne peux pas récupérer les écrits sur saint paul lorsque j’ai ouvert ce blog, je commence d’aujourd’hui: http://gabriellaroma.unblog.fr/tag/saint-paul/ basilique saint paul hors les murs, à rome année paulinienne http://www.annopaolino.org/interno.asp?id=1&lang=fra publié dans pape benoit | 26 commentaires » -- homélie pour le 15e dimanche du temps ordinaire année c « il le conduisit dans une auberge » 12 juillet, 2019 http://www.hgiguere.net/homelie-pour-le-15e-dimanche-du-temps-ordinaire-annee-c-il-le-conduisit-dans-une-auberge_a901.html homélie pour le 15e dimanche du temps ordinaire année c « il le conduisit dans une auberge » textes: isaïe 66, 10-14c, galates 6, 14-18 et luc 10, 25-37 la parabole du bon samaritain fait partie du patrimoine mondial au même titre que des monuments comme la tour eiffel ou la basilique saint pierre-de-rome ou comme des destinations courues comme les iles des caraïbes ou le rocher de percé au québec. il arrive avec cette parabole ce qui arrive avec tous ces lieux et destinations connues. ces lieux et ces destinations font partie du paysage depuis longtemps. on a besoin parfois d’un coup de pouce pour les regarder et les découvrir avec des yeux nouveaux. c’est ce que nous somme invités à le faire ce matin. nous connaissons bien la parabole du bon samaritain, mais nous avons besoins de la redécouvrir avec des yeux nouveaux. je vais avec vous la relire en m’arrêtant à certains points qui m’ont frappé cette fois-ci. si vous avez été touchés par d’autres points, pas de problème. l’important c’est de laisser l’esprit agir dans notre cœur. i – le récit lorsque je suis allé en pèlerinage en terre sainte il a quelque années, la route de jérusalem à jéricho a fait partie de notre visite. comme il est dit dans l’évangile, lorsqu’on prend cette route on descend pendant longtemps : jérusalem est à environ 800 mètres au-dessus du niveau de la mer et jéricho qui est au nord de la mer morte est à 250 mètres au-dessous. elle est la ville la plus basse au monde. on imagine que le parcours de cette route se faisait la plupart du temps à pied ou à dos d’âne. des brigands se tenaient aux aguets à divers endroits, et il était difficile de leur échapper si on était seul. c’est ce que n’a pu faire le blessé que découvre sur la route le samaritain qui venait, comme son nom le dit, d’une région qui s’appelait la samarie. c’était une région en compétition avec jérusalem ayant même un temple rival sur la mont garizim. on peut penser que le bon samaritain était allé faire des affaires à jérusalem et qu’il revenait chez lui. il allait son chemin lorsqu’il aperçut le blessé. il s’approcha, nous dit l’évangile, le prit, le mit sur sa monture et le mena dans un village tout proche. il le déposa à l’auberge en donnant à l’aubergiste un bon montant d’argent pour qu’il en prenne soin et il quitta. jésus laisse supposer qu’il avait des obligations de rentrer à la maison et qu’il ne pouvait faire plus que ce qu’il avait fait en recueillant le blessé sur la route. l’attitude du samaritain est mise en parallèle par saint luc avec celle de deux autres personnages : un prêtre et un lévite qui servait dans le temple pour les sacrifices. ce sont des gens qui sont proches des choses de dieu, de sa parole, de son temple. ils consacrent leur vie à son service. ces deux personnages qui voient le blessé passent tout droit alors que le samaritain prend la peine de s’arrêter. c’est quelqu’un de totalement étranger qui s’approche du blessé alors que les deux autres continuent leur chemin sans s’arrêter enfermés dans leurs traditions et dans leurs lois. ii – le message de la parabole cette histoire, cette parabole, est racontée par jésus pour répondre à la question du docteur de la loi qui lui demande « qui est mon prochain ? » comme toutes les paraboles que raconte jésus, l’important dans l’histoire c’est le message qui lui est attaché. remarquez ici que jésus ne donne pas une réponse d’intellectuel, théorique. il ne se met pas à parler de la situation économique de son temps, mais il donne une réponse concrète qui est encore applicable pour chacun et chacune de nous. dans la parabole de jésus, le message est très clair : le prochain c’est celui dont tu te fais proche, que tu sers ou que tu dépannes s’il est dans le besoin. s’approcher de quelqu’un et en faire son prochain, c’est quelque chose qui ne se fait pas dans les nuages. c’est une démarche concrète, dans la vie de chacun. jésus ici ne fait pas un discours sur l’importance de l’amour fraternel comme il le fera ailleurs, il donne un exemple pris sur le vif où on voit un personne en action. le samaritain voit, il fait monter, il porte à l’auberge, il s’assure des traitements, il paie d’avance. à la fin de l’évangile, jésus demande au docteur de la loi « lequel des trois, à ton avis, a été le prochain de l’homme qui était tombé entre les mains des bandits? » le docteur répond « celui qui a fait preuve de bonté envers lui ». et jésus de conclure « va et toi aussi, fais de même ». c’est à retenir. ii – application si on tente d’appliquer cette parabole à nos vies, on est renvoyé à notre vie concrète de tous les jours et à la question où est mon prochain ? on peut penser qu’il se trouve sur un bateau dans la méditerranée c